2.6 – Comprendre Les Limites de la Mentalité Fanatique

Mentalité des fanatiques :

  1. Exécuter Ceux Qui Boivent de L’alcool
  2. Exécuter Ceux Qui Se Rasent
  3. Exécuter Ceux Qui Commettent L’adultère
  4. Exécuter Ceux Qui Volent
  5. Exécuter Les Apostats
  6. Exécuter Ceux Qui Arrêtent de Prier
  7. Battre Les Enfants Qui Cessent de Prier
  8. Exécuter Ceux Qui Ne Font Pas L’aumône
  9. Emprisonner et Affamer Ceux Qui Ne Jeûnent Pas
  10. Exécuter Ceux Qui Consomment de L’alcool
  11. Exécuter Ceux Qui Insultent Le Prophète Sans Les Inviter A Se Repentir

Certains occidentaux qui critiquent la mentalité fanatique sont généralement inconscients des frontières de cette mentalité. Les règles de cette religion développée sur la base de fausses paroles, de faux enseignements et de superstitions sont de loin plus terrifiantes qu’ils ne l’imaginent. Les signes de l’extrémisme radical ne sont pas limités au fait d’attacher sur soi une bombe et se faire exploser avec. Une mentalité terrifiante se révèle à chaque moment de la vie radicale. Tout fait penser à l’obscurité, de l’environnement dans lequel il vit jusque dans sa vie familiale, de son opinion sur les femmes à ses points de vue sur toutes les choses vivantes et de sa conception de la propreté à son idée du bonheur.

Pour démontrer cet état de fait, nous présenterons les faux hadiths qui inspirent les radicaux et y apporterons des réponses avec les versets du Coran. Ceci, afin de montrer la source du radicalisme et de démontrer aussi que cela n’a rien à voir avec l’Islam. Commençons d’abord par un rappel que nous répèterons à chaque étape; aucune des superstitions que nous examinerons ici n’apparaissent dans le Coran : les faux hadiths et pratiques en question sont diamétralement opposés au contenu et à l’esprit du Coran. Ils sont en contradiction avec le Coran et ne font donc pas partie de l’Islam. Ces fabrications ont toujours nui aux Musulmans. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de les exposer explicitement de manière à établir les précautions à prendre contre cette menace.

Il existe divers hadiths faux et fabriqués qui constituent la source de la violence et ce, au nom de l’Islam. Ces hadiths et pratiques sont diamétralement opposés au contenu et à l’esprit du Coran. Ces hadiths qui représentent la base de la superstition doivent être identifiés et des mesures de précautions doivent être définies de manière rationnelle.

Exécuter Ceux Qui Boivent de L’alcool

La sentence de celui qui se trouve en état d’ébriété, c’est d’être fouetté ; s’il récidive, alors fouettez-le à nouveau ; s’il récidive une troisième fois, alors fouettez-le encore ; s’il recommence la quatrième fois, alors tuez-le. (Sounan Abou Dawoud, livre 38, hadith 4469)

Cette sentence qui n’apparaît nulle part dans le Coran a été ajoutée dans l’Islam avec cette superstition. Pourtant, les versets du Coran parlent de l’existence de personnes musulmanes qui s’acquittent pourtant de leurs obligations religieuses malgré le fait qu’ils boivent de l’alcool. Un verset stipule :

O les croyants ! N’approchez pas de la salat (prière) alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites…(Coran, 4 : 43)

Il y a deux déclarations importantes dans ce verset. Un Musulman pourrait avoir péché en buvant de l’alcool sans pour autant qu’il n’ait renoncé à sa foi ou qu’il soit devenu incroyant. Le verset dit explicitement qu’il pourrait y avoir des Musulmans qui font l’erreur de boire, mais il leur est dans ce cas conseillé d’être sobres pour prier. Dieu a interdit à quiconque est saoul d’accomplir un rite nécessitant une concentration si grande tel que la salat (la prière) dans lequel la personne concernée se doit de savoir ce qu’elle dit et fait en répétant le nom de Dieu. Cependant, le verset clarifie aussi le fait que la personne ira prier une fois qu’elle recouvre son état de sobriété, une fois que l’état d’ivresse est passé. En d’autres termes, cette personne demeure un Musulman.

Le Coran envoie le message dans lequel il déclare clairement que même si les gens font une erreur, cela ne signifie pas pour autant qu’ils renoncent automatiquement à leur foi, alors que les faux hadiths invitent littéralement au meurtre. Le problème est que beaucoup de personnes du monde radical connaissent ce faux hadith par cœur mais sont inconscientes de la vraie sentence dans le Coran.

Exécuter Ceux Qui Se Rasent

Tuez ceux qui se rasent même s’ils lisent le Coran (4816-Sahih Boukhari, Sahih Mouslim, Muwatta de Malik, Sounan an-Nasai, Sounan Abou Dawoud)

La présence de ce faux hadith parmi ceux authentiques dans des sources si prestigieuses telles que Sahih Boukhari et Sahih Mouslim rend ces faux hadiths encore plus valides aux yeux du monde fanatique. D’abord et avant tout, le Coran loue la propreté et le fait d’être bien entretenu.

Donc, tailler la barbe de différentes manières – court ou long – et la conserver pour être très bien coiffé est une conception de la propreté et du fait d’être soigné qui est totalement compatible avec le Coran. Pourtant, en plus du fait qu’il ne se trouve même pas une seule déclaration à propos du rasage de barbe dans le Coran, une telle déclaration a été ajoutée par le biais de ce faux hadith. Il est clairement impossible de tuer une personne qui rase sa barbe dans notre belle religion dans laquelle il est stipulé “… que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes… ” (Coran, 5 : 32)

Comment peut-on prendre ceci comme prétexte pour tuer lorsqu’on ne dispose même pas d’un seul verset sur ce sujet dans le Coran ?

Evidemment, une telle chose est impossible dans la conception authentique de l’Islam. Nous devons aussi nous rappeler ici que beaucoup de personnes dans le monde musulman se promènent avec des barbes bien entretenues et joliment taillées ou rasées. Selon cette mentalité de penser, 80% des hommes musulmans devraient alors être tués. Le problème qui subsiste est qu’il y a actuellement un grand nombre de Musulmans radicaux qui croient en la véracité de cette fausse déclaration et qui décrivent les autres Musulmans comme “méritant la mort” uniquement parce qu’ils rasent leurs barbes. Ils vivent avec cette mentalité épouvantable en marge du Coran.

Exécuter Ceux Qui Commettent L’adultère

Peinture à l’huile de John William Waterhouse “Thisbe”, 1909 Les faux hadiths sur la pratique de la lapidation à mort ont été fabriqués de manière à inclure un commandement de la Torah sur la lapidation des adultères dans l’Islam et pour justifier une telle pratique révoltante.

Tuez ceux qui commettent l’adultère.(1623-Tirmidhi, 1601)

Lorsqu’un homme marié commet l’adultère avec une femme mariée, ils doivent recevoir chacun cent coups de fouet et être lapidés à mort. (Sahih Mouslim, livre 17, hadith 4191)

Ces faux hadiths ont été inventés pour que la lapidation des personnes qui commettent l’adultère, laquelle apparaît dans la Torah, fasse aussi partie de l’Islam et pour essayer de justifier cette pratique barbare. Certains supposés savants sont allés encore plus loin au point de fabriquer d’autres faux hadiths afin de faire inclure la fabrication en question dans la littérature des hadiths.

Ces hadiths, dont on présente quelques exemples ci-dessous, sont pleins de calomnies contre notre Prophète (pbsl), les Califes et les Compagnons et ce, dans l’objectif de justifier la pratique de la lapidation à mort :

(Rapporté par Aïcha) « Le verset de la lapidation a été révélé, il était (écrit) sur un papier et conservé sous mon lit. Lorsque le Messager de Dieu agonisait et que nous étions préoccupés par sa mort, une chèvre entra et rongea le papier. » (Mousnad Ahmad bin Hanbal, vol. 6., p. 269 ; Sounan Ibn Majah, p. 626 ; Ibn Qoutbah, Tawil Moukhtalafi ‘l-Hadith (Caire : Maktaba al-Koulliyat al-Azhariyya. 1966) p. 310 ; As-Souyouti, ad-Dourrou ‘l-Manthour, vol. 2., p. 13)

Omar voulait placer dans le Coran le verset à propos de la lapidation à mort que la chèvre avait rongé ; mais il avait peur de la rumeur publique et s’est abstenu de le faire. (Sahih Boukhari 53/5 ; 54/9 ; 83/3 ; 93/21 ; Sahih Mouslim, Kitab al-Houdoud 8/1431 ; Sounan Abou Dawoud 41/1 ; Itkan 2/34)

Abdoullah b. Abbas rapporte qu’Omar b. Khattab s’est assis sur la chaire du Messager de Dieu et dit : « Vraiment, Dieu a envoyé Mohammed (pbsl) avec la vérité et Il lui a révélé le Livre et le verset de la lapidation était inclus dans ce qui lui a été révélé. Nous le récitâmes, retinrent cela dans notre mémoire et compris cela. Le Messager de Dieu a ordonné le châtiment de la lapidation à mort (aux mariés ayant commis l’adultère) et, après lui, nous avons aussi ordonné le châtiment de la tombe. J’ai peur qu’en raison de l’écoulement du temps, les gens (puissent l’oublier) et diraient : Nous ne trouvons pas le châtiment de la lapidation dans le Livre de Dieu, et ainsi s’égarer en abandonnant cette injonction prescrite par Dieu. la lapidation est un droit prévu dans le Livre de Dieu pour les hommes et femmes mariés qui commettent l’adultère lorsqu’une preuve est établie ou s’il y a une grossesse ou une confession. (Sahih Mouslim, livre 17, hadith 4194 ; Sahih Boukhari, livre 82, hadith 816)

Rapporté par Jabir bin Abdoullah As-Salami : « Lorsque nous arrivâmes à Médine, Omar (dans un sermon du vendredi) a dit : ‘Sans doute, Dieu a envoyé Mohammed avec la vérité et lui a révélé le Livre (Coran) ; et il se trouve le verset ar-rajm (lapidation à mort des adultères) parmi ce qui a été révélé’. » (Sahih Boukhari, livre 92, hadith 424)

Examinons maintenant les hadiths ci-dessus qui sont pleins de nombreuses calomnies contre le Coran, notre Prophète (pbsl) et les Compagnons :

Tout d’abord, Dieu déclare explicitement dans les versets que le Coran est un livre sous la protection divine :

En vérité c’est Nous Qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous Qui en sommes gardien. (Coran, 15 : 9)

Et c’est certainement un Coran noble, dans un Livre bien gardé. (Coran, 56 : 77-78)

Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombe… (Coran, 75 : 17)

Dieu a clairement déclaré qu’Il est le protecteur du Coran et que c’est Lui Qui révèle les versets du Coran et Qui les préserve. Nous apprenons du Coran lui-même que c’est la révélation finale parachevée et révélée sous la protection divine. Puisque le Coran est le dernier Livre, il est la voie du salut à l’intention des humains jusqu’au Jour du Jugement Dernier, raison pour laquelle la révélation finale est placée sous la protection de Dieu.

La peine de mort par lapidation implémentée sous le nom de“charia islamique” dans les pays comme l’Iran, l’Afghanistan etl’Arabie saoudite est à la fois un assassinat et une violation del’Islam et du Coran. L’imageci-contre montre la lapidationen Iran.

Notre Seigneur révèle cet état de fait à notre Prophète (pbsl) avec le verset “Nous te ferons réciter (le Coran), de sorte que tu n’oublieras… ” (Coran, 87 : 6). Dieu n’a jamais permis à notre Prophète (pbsl) d’oublier un quelconque verset qui lui a été lu. C’est pour cette raison qu’il est impossible qu’il y ait des versets oubliés ou déficients dans le Coran.

Quant à l’idée de la chèvre mangeant le verset en question, il s‘agit d’une prétention mensongère qu’un verset a été trouvé en dehors du Coran alors que c’est un livre que Dieu décrit comme préservé et bien gardé. Ou pour le dire autrement, que Dieu nous en préserve, il s’agit de prétendre que Dieu n’était pas capable de protéger ce verset (évidemment que Dieu est exalté au-dessus de cela). Rejeter les versets en question signifierait douter de Dieu et donc renier la foi.

De plus, le Calife Omar (ra) est aussi ouvertement calomnié avec des hadiths fabriqués. Il est soutenu de façon flagrante qu’Omar connaît une sentence qui n’est pas dans le Coran, qu’il annonce cela comme un verset de la chaire de Médine malgré qu’il ne soit pas dans le Coran, et que les Compagnons ne font aucune objection, et que Hazrat Omar (ra) ne l’inclut pas dans le Coran parce qu’il est supposé apeuré des rumeurs.

Il n’y a aucun doute sur l’impossibilité absolue qu’un Calife de notre Prophète (pbsl) dise d’une déclaration qui n’apparaît pas dans le Coran : “C’était en fait dans le Coran.” Cela voudrait dire qu’Omar nie le fait que le Coran est un livre bien gardé, cela impliquerait donc son reniement de la parole de Dieu (bien sûr Hazrat Omar est loin d’une telle chose). Omar est en fait horriblement et énormément diffamé à travers ces faux hadiths.

Aussi, suggérer que les Compagnons n’ont fait aucune objection à une sentence dans un sermon à propos d’un verset du Coran qui n’aurait pas été protégé est une calomnie terrible contre les Compagnons. Il est tout à fait clair que les Compagnons auraient fortement récusé une telle affirmation et auraient immédiatement donné au contraire des preuves du Coran.

L’allégation qu’Omar se serait gardé d’annoncer une sentence dont il pensait qu’elle faisait partie du Coran sous prétexte qu’il avait peur des rumeurs est une autre mauvaise calomnie d’Omar dans ces faux hadiths en question. Ceci montre vraiment à quel point les faux savants fabricateurs de hadiths avaient une conception si perverse et horrible de Dieu, de notre Prophète (pbsl), des Califes et des Compagnons. Hazrat Omar est un Musulman immaculé qui prenait notre Prophète (pbsl) comme son modèle, vivait sa vie entière pour Dieu, affronta beaucoup de difficultés pour Son amour et qui risqua même la mort en raison de sa foi en Dieu, de sa protection de notre Prophète (pbsl) et du Coran. Dire de cette personne bénie et avérée qui n’a jamais craint aucune critique, ni la mort, ni des batailles ou menaces tout au long de sa vie, qu’elle n’a pas réussi à annoncer un verset qui aurait été enlevé du Coran parce qu’elle avait simplement peur de rumeurs est une ignoble et calomnieuse invention d’une mentalité qui n’a rien à voir avec l’Islam.

Pour couronner le tout, le jugement concernant l’adultère est traité dans le Coran dans un certain détail et il n’y a absolument aucune place permettant cette sauvagerie qu’est la lapidation à mort ou rajm. Si le sujet de la lapidation était dans le Coran, comme le suggère les supposés savants en question, alors comment pourrait-il y avoir deux jugements complètement différents sur le sujet de l’adultère ? Cela ne se peut pas, évidemment, et c’est donc une preuve supplémentaire du mensonge.

Maintenant, parlons des jugements valides de notre Seigneur dans le Coran sur le sujet de l’adultère à travers des versets :

CETTE SCENE NE REPRESENTE  PAS L’ ISLAM
L’affirmation des fanatiques faite au moyen de hadiths fabriqués selon laquelle une chèvre aurait rogné le verset sur l’adultère, implique – que Dieu pardonne – que Dieu a été incapable de protéger le verset (Nous exemptons Dieu de cette attribution). Cela équivaut à rejeter les versets en question, à douter de la parole de Dieu et à abjurer la foi.

L’adultère Aux Yeux Du Coran

Le jugement sur l’adultère dans le Coran est comme suit :

La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet [jalda]… (Coran, 24 : 2)

Jalda implique un petit bâton au lieu d’un grand. Au temps du Prophète (pbsl), cela se faisait en attachant cent bâtons ensemble et la sentence était appliquée en frappant l’adultère juste une fois avec les 100 petits bâtons attachés ensemble de la sorte.

Hormis cela, on doit mettre en relief un autre point car d’autres sentences sur le même sujet nous font comprendre que le châtiment des coups de fouet est envisagé à titre dissuasif, et qu’il ne pouvait être réellement appliqué en pratique :

Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. et ceux-là sont les pervers. (Coran, 24 : 4)

Comme on peut le voir d’après ce verset, pour pouvoir accuser une femme d’adultère, il faut que quatre personnes l’aient vue au même moment. Ceux-ci doivent être des témoins oculaires de l’acte d’adultère et non des personnes qui l’ont vue avant ou après l’acte parce que ce serait seulement une simple supposition de faire cette allégation avant ou après l’acte. Puisqu’il n’est pas possible, en pratique, que quatre personnes témoignent d’un acte d’adultère, ceci est clairement stipulé comme moyen de dissuasion.

Le châtiment des 80 coups de fouet de ceux qui ne sont pas capables de produire des témoignages de leurs allégations d’adultère est aussi une sentence très dissuasive. Un autre verset stipule que les gens qui accusent une femme d’adultère et qui ne sont pas en mesure d’apporter des témoignages de leurs allégations seront considérés comme menteurs aux yeux de Dieu :

Pourquoi n’ont-ils pas produit [à l’appui de leurs accusations] quatre témoins ? S’ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès de Dieu, les menteurs. (Coran, 24 : 13)

Comme nous l’avons vu, la personne qui est incapable de produire un témoignage est elle-même accusée de menteur et de diffamation. Par conséquent, le seul moyen valable pour savoir si une personne dit la vérité à ce propos est la présence de quatre témoins de l’adultère. Sinon, il n’y a aucun autre moyen pour que son accusation soit valable.

Tel est le jugement de l’adultère aux yeux du Coran. Il est détaillé et clair, et le châtiment décrit est très différent de la lapidation à mort. Ces personnes qui essayent d’ajouter la barbarie de la lapidation dans l’Islam, en dépit du jugement clair dans le verset, commettent une grave calomnie. la lapidation à mort implémentée sous le nom de “charia islamique” dans les pays comme l’Iran, l’Afghanistan et l’Arabie saoudite est à la fois un assassinat et une violation du Coran. Cette pratique en question dans ces pays est le fait d’assassiner en prétextant que c’est au nom de l’Islam.

Peinture à l’huile de Vasily Polenov “Jésus et la femme adultère”, 1888

Exécuter Ceux Qui Volent

Peinture à l’huile d’Albert Samuel “Vieillesse”, 1885.

L’exécution de ceux qui persistent à voler est un autre produit de hadiths fabriqués qui n’existe pas dans le Coran. Il s’agit aussi d’un meurtre.

Rapporté par Jabir ibn Abdoullah :Un voleur avait été amené au Prophète (pbsl). Il dit : « Tuez-le. » (Sounan Abou Dawoud, livre 38, hadith 4396)

Le jugement sur le fait de tuer des gens qui persistent à voler n’apparaît nulle part dans le Coran et est le fruit d’un autre hadith fabriqué. Ici, il s’agit nettement d’assassiner.

Le jugement dans le Coran concernant les gens qui volent est mentionné comme suit :

Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu’ils se sont acquis, et comme châtiment de la part de Dieu. Dieu est Puissant et Sage. (Coran, 5 : 38)

Le terme arabe utilisé ici pour le verbe “couper” est iqtaa. Ce mot est la forme plurielle du verbe qata’a qui veut dire “couper”. Le verbe qata’a dans le Coran décrit une façon particulière de couper comme nous pouvons le voir dans un autre passage coranique :

Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation ; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit : “Sors devant elles, [Joseph !]” Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : « A Dieu ne plaise ! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble ! » (Coran, 12 : 31)

Il est bien évident ici qu’elles n’ont pas complètement coupé leurs mains avec le couteau à peler les fruits qui leur avait été donné à chacune. On peut voir que le couteau a glissé de leurs mains et laissa une cicatrice, une égratignure sur la main.

Donc, lorsqu’on garde à l’esprit la signification de ce mot, on peut comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jugement ayant pour but une coupure complète (amputation), mais une coupure ressemblant à une égratignure ou légère blessure faites à des fins dissuasives ou pour cibler la personne comme un voleur et ainsi lui empêcher de le refaire à nouveau.

En portant notre attention sur le Coran en termes de jugements à propos du vol, nous pouvons voir que, comme pour toutes les autres formes de délits, l’accent est toujours mis sur le pardon.

Le verset n°38 de la sourate n°5 dans lequel le jugement à propos du vol est établi porte sur le pardon des personnes qui commettent cet acte. la condition la plus importante à cet effet, bien sûr, est que la personne se repente par la suite et se réforme adroitement. Le verset déclare que :

Mais quiconque se repent après son tort et se réforme, Dieu accepte son repentir. Car, Dieu est, certes, pardonneur et miséricordieux. (Coran, 5 : 39)

Un autre point important qui doit nécessairement être souligné ici est la cause du vol. Les sociétés dans lesquelles le jugement en question du Coran à propos du vol est appliqué sont sans doute les sociétés loyales à la charia du Coran. Il est impossible qu’une société qui se conforme à la charia du Coran ait des personnes riches d’un côté et des personnes très pauvres de l’autre côté parce que les sociétés qui se soumettent au Coran sont dotées des meilleurs systèmes d’assistance et d’aide sociale. Autrement dit, les gens riches prennent soin des plus démunis et assument la responsabilité de donner aux nécessiteux. Les versets à ce sujet sont les suivants :

Il est impossible de trouver d’une part des riches et d’autre part des pauvres dans une société qui observe la véritable charia du Coran. Les riches protègent toujours les nécessiteux et ont la responsabilité de faire don aux pauvres.

la bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la salat (la prière) et d’acquitter la zakat (l’aumône). et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux. (Coran, 2 : 177)

Ils t’interrogent : “Qu’est-ce qu’on doit dépenser ? ” Dis : “Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. et tout ce que vous faites de bien, vraiment Dieu le sait.” (Coran, 2 : 215)

Ils offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier, (disant) : “C’est pour le visage de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude… ” (Coran, 8 : 9)

Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur (en détresse) et ne gaspille pas indûment. (Coran, 17 : 26)

Ayant fourni cette information, nous allons maintenant nous poser la question de savoir pourquoi ces personnes volent en premier lieu.

La première raison est celle du besoin. Quand quelqu’un est en difficulté, endetté ou en proie à la pauvreté, il peut faire le mauvais choix de recourir au vol. Mais, au sein d’une communauté vivant conformément au Coran, il est impossible pour quiconque d’être dans des conditions difficiles, endetté ou frappé de pauvreté. Le pauvre sera pris en charge par ceux qui sont aisés, raison pour laquelle le jugement concernant les dettes dans le Coran des personnes en difficulté est manifestement clair et mentionné comme suit « … il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez !  » (Coran, 2 : 280)

La seconde raison probable du vol pourrait bien être des troubles mentaux ou psychologiques. Ceci est une condition spéciale nécessitant un traitement, une réhabilitation et l’individu concerné est malade, non coupable.

En termes pratiques, il n’y a pas d’autres raisons qui pourraient amener une personne à voler. En éliminant les raisons et causes à l’origine d’une telle infraction, le vol est prévenu dès le début dans les communautés islamiques.

Puisque les adeptes de superstitions, qui ignorent tous ces faits, cherchent à dépeindre l’Islam comme une religion mortelle de violence, leur jugement est complètement en contradiction avec le Coran. Cela ne leur importe guère que quelqu’un qui vole soit généralement dans le besoin ou souffrant d’un déséquilibre mental, alors que dans les deux cas, les nécessiteux ou malades sont sous la responsabilité des Musulmans. Etant donné qu’ils n’arrivent pas à saisir cette responsabilité, ils sont capables des plus honteux meurtres sous couvert de cette sentence. Les personnes qui imposent imprudemment cette fausse sentence n’aiment pas le Coran (que Dieu nous en préserve), le considère comme incompatible avec leurs propres mentalités perverses et cherchent à appliquer leur propre système judiciaire plutôt que d’appliquer celui du Coran. Toujours est-il que, lorsqu’on regarde le Coran, nous voyons plutôt l’amour, le pardon et non la violence.

Exécuter Les Apostats

Quiconque apostasie de sa religion, tuez-le. (Sounan an-Nasai, Tahrim al-dam, bab 14 ; Muwatta de Malik, Akdyia, tr. 15 ; Sounan Abou Dawoud, Houdoud, bab 1)

Celui qui abandonne l’Islam, invitez-le à y revenir. S’il ne revient pas, décapitez-le. (Tabarani)

Ces hadiths fabriqués sont les principales raisons du manque d’amour, de la rage, de la violence dans les pays gouvernés par les systèmes non coraniques et la fausse charia. Une déclaration comme celle-ci est non seulement une des pires supercheries visant l’essence de l’Islam mais n’a même aucune place dans le Coran. Le Coran interdit fondamentalement et maudit une telle mentalité fanatique. Certains versets qui expriment la liberté d’expression et de croyance dans le Coran sont comme suit :

Nulle contrainte en religion ! … (Coran, 2 : 256)

“A vous votre religion, et à moi ma religion.” (Coran, 109 : 6)

… Tu n’as pas pour mission d’exercer sur eux une contrainte… (Coran, 50 : 45)

Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur. Quiconque le veut, qu’il croit, et quiconque le veut qu’il mécroie”… (Coran, 18 : 29)

Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? (Coran, 10 : 99)

Eh bien, rappelle ! Tu n’es qu’un rappeleur, et tu n’es pas un dominateur sur eux. (Coran, 88 : 21-22)

Au sein de l’Islam décrit dans le Coran, chacun est libre de croire ou non, comme il le souhaite. Dans l’Islam du Coran, un Musulman n’a que l’obligation de dire aux autres les vertus morales appropriées. Le salut réside dans les mains de Dieu. la responsabilité d’un Musulman est de traiter tout le monde avec affection, qu’ils soient croyants ou non. Ceux qui essayent de dépeindre les Musulmans comme des tueurs essayent de cacher cette réalité du Coran.

Au sein de l’Islam décrit dans le Coran, un Musulman a la responsabilité de maintenir la justice, quand bien même elle serait contre lui-même, ses parents ou sa famille (cf. Coran, 4 : 135). Selon ce verset, les droits de tout un chacun sont respectés et pris en compte, peu importe leurs religions ou croyances, il est un devoir de les traiter en toute justice.

Comme nous l’avons vu plus tôt et que nous devrons voir très souvent encore, Dieu ordonne aux Musulmans même d’utiliser leurs propres corps pour mettre à l’abri quelqu’un qui ne croit pas :

Et si l’un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu’il entende la parole de Dieu, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas. (Coran, 11 : 6)

La conception de la religion que les Musulmans – ceux qui ont la responsabilité de protéger ceux qui ne croient pas – se doivent de partager est très claire. En effet, Dieu dit au Prophète (pbsl) de s’adresser aux incroyants comme suit et décrit un système démocratique transparent :

Dis : « O vous les incroyants ! Je n’adore pas ce que vous adorez. et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. A vous votre religion, et à moi ma religion.” (Coran, 109 : 1-6)

Ces versets qui commencent avec le mot “Dis”, destiné à notre Prophète (pbsl), décrit le système démocratique le plus parfait et les voies et moyens de se conformer à ce système.

La sourate se termine avec les termes “A vous votre religion, et à moi ma religion”. Autrement dit, un Musulman ne doit pas interférer dans les croyances des autres peuples lorsqu’il pratique la sienne. Il ne doit pas envisager de forcer ou de contraindre qui que ce soit, et ne doit pas opprimer les autres personnes parce qu’ils ne sont pas Musulmans. Il se doit de les respecter et de laisser vivre, disant “A vous votre religion”. et il insiste sur le même respect de leur part en disant “à moi ma religion”. Le Coran, dans lequel tout type de force et de contrainte est banni, dans lequel les incroyants sont protégés même au prix de la vie des croyants, dans lequel les jugements ordonnent la justice même pour les deniers et dans lequel la démocratie est décrite de la manière la plus complète et la plus parfaite, est le vrai guide des Musulmans.

L’Islam décrit dans le Coran accorde à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire comme il le souhaite. Cependant, en raison de la fausse conception de l’Islam fournie par le radicalisme, les revues occidentales publient fréquemment des informations concernant l’islamophobie.

Exécuter Ceux Qui Arrêtent de Prier

Ceux qui cessent de prier peuvent être tués. (2117-Sounan Abou Dawoud)

Le faux hadith ci-dessus est encore un autre qui ordonne le meurtre de ceux qui abjurent l’Islam. Il est pourtant clair qu’une foi qui interdit ouvertement la contrainte et la force n’invitera pas à forcer les gens à prier. Comment une religion qui stipule “… Tu n’as pas pour mission d’exercer sur eux une contrainte… ” (Coran, 50 : 45) pourrait être si violente et répressive ? C’est évidemment impossible. Lorsqu’on se réfère au Coran, on observe que tout le monde doit être traité avec respect et affection, qu’ils soient croyants ou non.

Rappelons-nous un fait important qui a été déclaré au début de ce livre : un acte d’adoration accompli sous la contrainte perdra toute validité d’un acte d’adoration et pourrait aussi donner lieu à une montée de la haine et de la colère. Lorsqu’on force quelqu’un à prier, il ne devient pas un Musulman ; quelqu’un que l’on force à prier contre sa propre volonté pourrait devenir un hypocrite à double face, un ennemi de la religion. Celui qui pense qu’il peut être tué s’il arrête de prier prétend simplement être un croyant parce qu’il ne souhaite pas mettre sa vie en danger. Il se comportera hypocritement et détestera la vie qu’il mène, et donc détestera aussi la religion qu’on lui impose. Former un hypocrite est le pire mal qu’il est possible de faire à l’Islam. Par conséquent, une foi religieuse qui se borne à autoriser la contrainte, la force et les menaces de mort n’est en rien une dévotion religieuse somme toute. Elle nuit seulement à l’Islam.

Peinture à l’huile d’Alphons Leopold Mielich “Priere à la Mosquée Muhammad Ali”

Evidemment, personne ne peut être forcé de prier dans une religion dans laquelle il n’y a nulle contrainte sur quoi que ce soit.

Si quelqu’un a arrêté de prier bien qu’il n’ait pas d’handicap physique ou mental, alors il pourrait y avoir des raisons variées à cela. Il peut ne pas être suffisamment pieux, Dieu pourrait ne pas avoir placé une foi assez puissante dans son cœur ou il pourrait ne pas suffisamment craindre Dieu. la guidance est dans les mains de Dieu, et ce ne sont point les êtres humains qui pourraient apporter la guidance. Ne pas prier ne signifie pas que cette personne a abjuré sa foi. Elle pourrait arrêter de prier puis recommencer encore à prier le jour suivant ; ce qui lui sera d’un grand profit. Ou il pourrait ne plus commencer et pourtant continuer à être une personne bonne et utile ; ou il se peut qu’aucun de ces cas ne se produise. Même s’il renie complètement sa foi, cette personne doit toujours être traitée avec affection par les Musulmans. C’est ainsi que cela doit être aux yeux du Coran.

Tuer quelqu’un pour une telle raison n’est rien d’autre qu’un meurtre et c’est une conception qui n’a pas de fondement dans le Coran.

Les quatre écoles suscitées sur la base des nombreux hadiths et d’interprétations et qui ont fait partie de l’Islam au fil du temps sont comme quatre religions distinctes, chacune étant totalement incompatible avec les autres. (Les différences profondes entre les quatre écoles ont déjà été résumées dans les pages précédentes). Les quatre écoles ordonnent diverses sanctions pour ceux qui arrêtent de prier à cause de la paresse, mais celles-ci sont en désaccord les unes avec les autres. Par exemple, la peine pour quelqu’un qui arrête de prier par paresse dans l’école hanbalite est la mort. Selon les Hanafites, cependant, celui qui néglige de prier par paresse ne devient pas un incroyant et n’a pas à être tué ; néanmoins, il doit être emprisonné et battu jusqu’à ce que le sang coule. (Hachiya Radd al-Mouhtar, 1/62)

Pourtant, rien de tout cela ne figure dans le Coran.

De telles contradictions, barbaries et pratiques en marge de la foi apparaissent lorsqu’on commence à chercher la foi en dehors du Coran. Les gens pleins de haine, de rage apparaissent dès qu’on commence à vivre une foi extérieure au Coran. la religion des fanatiques est celle qui rejette les jugements du Coran et les considère comme inadéquats (certainement, le Coran est bien au-dessus de cela).

Les pages qui suivent contiennent des pratiques barbares variées de la religion fanatique telle que “battre les enfants qui ne prient pas et exécuter ceux qui ne donnent pas l’aumône ou qui sont ivres”.

Nous ne devons jamais oublier le fait suivant tout en observant les justifications de la sauvagerie perpétrée sous le nom de l’Islam : aucune de ces pratiques ne se base sur le Coran. la religion des fanatiques est une religion fabriquée.

Battre Les Enfants Qui Cessent de Prier

… Quand il [un garçon] atteint l’âge de dix ans, alors battez-le pour la prière. (Sounan Abou-Dawoud, Prière, 494)

Le culte se fait volontairement ou avec ferveur en tant qu’expression de l’amour de Dieu ; il ne peut être imposable par la contrainte. Il semble ressortir de ce hadith qu’un enfant peut être contraint à la prière avant même l’âge de 10 ans. Quel avantage éventuel peut-il y avoir à imposer une obligation à un enfant qui n’a pas encore connaissance de Dieu, qui n’est pas conscient de la finalité de son existence dans le monde et qui ignore le Créateur et les secrets de la création ? Ce qui est nécessaire pour rendre un enfant religieux, ce n’est pas le forcer au culte mais lui montrer la preuve de l’existence et l’unicité de Dieu et lui faire comprendre et aimer Dieu et la foi. Une fois qu’il comprend ces choses, un enfant se rendra compte qu’il est une entité ayant des responsabilités devant Dieu et il vous en sera reconnaissant et commencera à L’adorer avec enthousiasme. Ainsi le culte sera effectué sincèrement avec beaucoup d’amour et de zèle.

Toutefois, si un enfant qui n’a pas encore connaissance de Dieu est forcé à exécuter les obligations d’une religion dont il ne connait pas encore la sagesse et qu’il est ensuite battu parce qu’il ne les exécute pas, alors en toute probabilité, cet enfant abritera un dégoût secret envers cette religion et ses actes d’adoration pour le reste de sa vie. Etant donné que ce préjugé pourrait le marquer durant toute sa vie, il aura une mauvaise connaissance de Dieu et n’essayera pas de voir et de comprendre les véritables commandements. Battre un enfant dont l’esprit éprouve encore de la difficulté à comprendre beaucoup et l’obliger à observer des actes de culte au lieu de le rapprocher de Dieu avec amour et beauté, ne fera de lui qu’un adversaire de l’Islam et cela nuira au monde islamique. Mais les fanatiques qui ont tourné le dos au Coran ne parviennent pas à comprendre cela.

Cette haine que nous avons décrite se manifeste aussi dans la pratique. Les enfants de certains savants ayant totalement dédié leur vie au fanatisme sont plus tard devenus hostiles à la religion ou ont sombré dans une sorte de dégénérescence rarement vue dans la société. Ils se moquent ou expriment leur haine envers l’Islam dans presque tout ce qu’ils disent. Ces derniers sont envahis par la colère et n’ont même pas le respect que même de nombreux athées montrent pour la religion. la cause principale de cela est que l’idée de “contraindre les gens à adorer” – qui n’apparaît nulle part dans le Coran – soit imposée à l’enfant au nom de l’“Islam” à partir d’un très jeune âge.

Exécuter Ceux Qui Ne Font Pas L’aumône

Prélever les aumônes de force et en déclarant la guerre et par des exécutions en cas de résistance : Rapporté par Abou Hourayra : Abou Bakr a dit : « Par Dieu ! S’ils (me paient la zakat – l’aumône – et) retiennent la moindre jeune chèvre de ce qu’ils donnaient à l’époque de l’Apôtre de Dieu, je me battrai contre eux pour mon dû…  » (Sahih Boukhari, 536)

Payer l’aumône est une obligation citée dans le Coran. Comme pour tout devoir religieux, son observance nait de la sincérité du Musulman dans son amour pour Dieu. Par conséquent, c’est naturellement que le Musulman partage de ce qu’il possède et soulage sa conscience en venant en aide aux nécessiteux. L’honnêteté et la sincérité sont les deux piliers du Musulman.

L’observance religieuse est considérée en tant que telle à partir du moment où elle est appliquée de plein gré, par amour. Dieu a le pouvoir de donner la richesse à qui Il veut et de pourvoir à qui Il veut. Il éprouve néanmoins le comportement de l’opulent et de l’indigent. Le pauvre se doit de faire preuve de fortitude et de s’adresser à Dieu en toute gratitude, quelles que soient les circonstances. Quant aux riches, ils doivent témoigner de leur reconnaissance envers Dieu et prendre soin des pauvres.

Dieu rappelle dans le Coran que les hommes qui croient en Lui et au Jour du Jugement doivent faire l’aumône. C’est pourquoi quand le Musulman donne de ses biens, il le fait par sincérité du cœur et non sous les menaces de mort :

… et quant à ceux qui accomplissent la salat (la prière), paient la zakat (l’aumône) et croient en Dieu et au Jour dernier, ceux-là Nous leur donnerons une énorme récompense. (Coran, 24 : 162)

Nourrir les pauvres fait partie des grandes responsabilités du Musulman citées dans le Coran.

Penchons-nous maintenant sur ce faux hadith. Celui qui s’abstient de payer les aumônes pour une quelconque raison s’y voit contraint par la force et la confiscation de la moitié de ses biens. A partir du moment où il y a confiscation, il n’est plus question d’observance religieuse dans la mesure où le don n’est pas de plein gré. L’individu est responsable de ses propres actes et en le forçant à une observance religieuse, on sort du cadre du Coran. Cette méthode est en outre néfaste à la foi et aux croyants car elle peut initier un sentiment de ressentiment ou de colère, et enfin nuire à la communauté dans son ensemble.

Bien sûr, la déclaration de tuer celui qui refuse de faire l’aumône est barbare. Nulle part dans le Coran il n’est fait mention de cette punition et son accomplissement serait ouvertement un meurtre. Le Coran interdit l’usage de la force dans la religion et de prendre la vie d’un être humain, sauf dans des cas d’auto-défense. Il est dit dans le Coran :

… quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes… (Coran, 5 : 32)

En Islam, le meurtre est un crime grave. Alors ceux qui osent en faire un commandement de la foi insultent l’Islam et notre Prophète (pbsl) et commettent par conséquent un péché terrible. Ce faux hadith montre à quel point de telles superstitions s’opposent aux réels principes de l’Islam.

Emprisonner et Affamer Ceux Qui Ne Jeûnent Pas

Celui qui ne jeûne pas délibérément n’est pas pour autant incroyant, mais il faut l’emprisonner et le priver de nourriture et d’eau. (Ach-Charh as-Saghir 1/239) (Kifayat al-Talib 2/252) (Al-Moughni 2/408)

Ce faux hadith s’oppose à la logique et à la foi pour les mêmes raisons citées auparavant :

  • 1. Il force à une pratique religieuse qui devrait naître de l’amour ;
  • 2. Il est en contradiction avec le verset coranique qui stipule qu’il n’y a nulle contrainte en religion ;
  • 3. En émane une notion de violence totalement opposée à l’affection au centre de la foi ;
  • 4. Au lieu d’encourager les individus à aimer Dieu et à L’adorer, ce hadith instigue la colère et la haine pour la religion.

Par ailleurs, en Islam, le jeûne n’est prescrit ni aux faibles ni aux malades. Dieu détaille les conditions du jeûne dans les versets suivants :

[Jeunez] pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. et si quelqu’un fait plus de son propre gré, c’est pour lui ; mais il est mieux pour vous de jeûner ; si vous saviez ! (Coran, 2 : 184)

… Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous… (Coran, 2 : 185)

Ces deux versets sont explicites dans leur contenu : ceux qui ne sont pas capables de jeûner pendant le mois de Ramadan parce qu’ils sont malades ou en voyage peuvent rattraper les jours manqués ultérieurement par le jeûne du même nombre de jours. Quant à ceux qui sont dans l’incapacité totale de jeûner en raison d’une maladie ou de raisons valables, ils peuvent compenser en nourrissant un pauvre. Dieu ne dit-Il pas dans Son verset : “Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous.”

Les individus qui persistent à vouloir jeûner en dépit des exemptions concernant les malades et ceux qui éprouvent des difficultés se font du mal à eux-mêmes. Le Coran interdit au Musulman de faire quoique ce soit de nuisible.

Etablir un système répressif à travers de faux hadiths en contradiction flagrante avec le Coran est révélateur des pratiques des fanatiques. Ces derniers n’aiment pas le langage doux employé dans le Coran (Dieu et le Coran sont certainement au-delà de cela) et ils essaient de fabriquer leur propre religion obscure où la répression remplace l’affection.

Il va sans dire que les êtres humains sont de constitutions physiques différentes. Certains sont éprouvés par les maladies ou les handicaps. Dieu dans Sa grande mansuétude et Son amour prend en compte les faibles et les malades. Malgré cela, on continue à imposer le jeûne de force dans certains pays sur la base de ces faux hadiths. Imaginons que quelqu’un de trop faible pour jeûner soit emprisonné et privé de nourriture et d’eau. L’état de cette personne va indéniablement s’aggraver et peut-être mener à sa mort. la mentalité fanatique impose le despotisme au prix de la vie des gens.

Exécuter Ceux Qui Consomment de L’alcool

Peinture à l’huile de Ludwig Deutsch “Echecs”, 1896

Si quelqu’un abjure sa foi en état d’ivresse, cela est valide. Mais l’ivrogne ne doit pas être exécuté jusqu’à ce qu’il recouvre ses sens et qu’il soit appelé à se repentir. (Imam Shafi’i Kitab al-Umm, vol. 6, p. 148 ; Al-Insaf, vol. 10, pp. 331-332 ; Moughni al-Mouhtaj 4/137 ; Hachiyat al-Dasouki 4/363 ; Ibn Qoudama al-Moughni 9/25-26)

D’après ce faux hadith, celui qui abjure sa croyance sous l’effet de l’alcool, son apostasie est valable. C’est un principe horrible. On ne peut évidemment pas s’attendre à ce que celui qui est ivre parle rationnellement ni qu’il rende compte de ses paroles. Toutefois, la mentalité fanatique veut, sur la base d’un hadith fabriqué, que la personne soit exécutée. Or cette pratique n’est nulle part mentionnée dans le Coran.

Au contraire, le Coran va dans le sens contraire de cette mentalité. Dieu dit aux croyants :

… N’approchez pas de la salat (la prière) alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites… (Coran, 4 : 43)

Le Coran traite des personnes ayant consommé de l’alcool au point de l’ébriété, mais qui accomplissent néanmoins la prière. Ces versets nous rappellent qu’au cours de la prière, il faut être lucide afin d’établir un lien profond avec Dieu. Sous les effets de l’alcool il est cependant impossible de se concentrer, c’est pourquoi Dieu interdit la prière en état d’ébriété. “… Jusque qu’à ce que vous compreniez ce que vous dites” sous-entend qu’une fois l’ivresse passée, le croyant doit reprendre la prière.

Il se peut que quelqu’un abjure sa foi tandis que son jugement est perturbé par l’alcool et que son discours est totalement illogique. Or, ce qui importe c’est ce qui est dit et fait avec un esprit clair. On ne peut lui en tenir rigueur auquel cas c’est du fanatisme et calomnier le Coran. En réalité, le Coran condamne ce comportement.

A travers ce verset dans le Coran, Dieu Tout-Puissant nous fait comprendre que commettre un péché n’empêche pas le Musulman d’être aimant et pratiquant. Ce verset indique également que l’Islam est indulgent et accessible. En revanche, les fanatiques aspirant à la mort à chaque opportunité élaborent leurs propres commandements en dépit du contenu explicite du Coran.

Exécuter Ceux Qui Insultent Le Prophète Sans Les Inviter A Se Repentir

Quiconque insulte le Prophète doit être exécuté sans être appelé à se repentir. (Ibn Taymiyya)

Ibn al-Moundhir dit : Tous les savants sont d’accord sur l’exécution de quiconque insulte le Messager de Dieu (pbsl). (Anwar Chah, al-Kachmiri, “Ikfar al-Moulhidin”, p. 64 ; “Tanbihoul Ghafilin,” p. 14)

Abdoullah rapporte : Ils doivent être exécutés sans être appelés à se repentir. Halid b. Walid exécuta un homme qui avait insulté le Prophète (pbsl) et il ne l’incita pas à se repentir. (Ibn Taymiyya)

On ne peut approuver qu’on manque de respect envers Dieu, les Prophètes et les valeurs spirituelles de l’Islam. Cependant, les hommes sont tous différents. Certains sont athées et entretiennent des préjugés contre la religion. Certains ont grandi avec la colère, certains sont ignorants de ce que contient le Coran. Aussi ils peuvent avoir des idées préconçues sur la religion et être consumés par la haine et la rage.

Toutes les opinions sont représentées dans le monde afin que nous soyons éprouvés. En tant que croyant, c’est notre épreuve de vivre ensemble avec ces idées, opinions et personnes différentes.

Le devoir du Musulman est de communiquer aux gens, quels qu’ils soient, les valeurs morales du Coran de manière douce et de leur laisser au final aboutir à leurs propres conclusions. L’interlocuteur peut finir par être touché par la finesse du comportement du Musulman et se rendre alors compte de l’erreur de ses préjugés. C’est un fait révélé dans un autre verset du Coran :

La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Coran, 41 : 34)

Ce verset invite les Musulmans à répondre au mauvais comportement par la bonté. Il en résulte que “celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux… ”

Le Coran explique également la manière d’agir avec ceux qui parlent et se comportent mal :

Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s’adressent à eux, disent : “Paix.” (Coran, 25 : 63)

Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu’on renie les versets de Dieu et qu’on s’en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu’à ce qu’ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. (Coran, 4 : 140)

Le Coran dit de ne pas s’asseoir en une compagnie si ignorante, de les laisser et de dire “paix”, afin de les appeler en quelques sortes au chemin de la paix.

Ces versets mettent deux points en valeur. Ces individus sont considérés comme étant trop ignorant pour mériter notre présence et pour avoir rejeté la vérité en dépit des nombreux rappels. En principe le Musulman a le devoir de prêcher et donc de toujours dire la vérité. Or dans cette situation, il n’a rien à faire avec ce genre de personnes et doit donc s’en préserver.

Par ailleurs, le verset du Coran nous dit qu’il ne faut pas s’asseoir avec eux tant qu’ils n’entament pas un autre sujet de conversation. Aussitôt qu’ils parlent d’autre chose le Musulman peut de nouveau les fréquenter.

En somme, la sauvagerie mentionnée plus haut ne fait pas partie du caractère des Musulmans. Quand les insultes sont proférées, il faut se mettre à l’écart de celui qui les prononce et continuer à brandir la vérité.

L’autre partie contradictoire du hadith réside dans le fait qu’il n’est pas possible de faire acte de repentir. Dieu, dans le Coran, appelle au repentir dans tous les domaines. Souvent Dieu rappelle que le repentir implique la personne concernée et Dieu et que Dieu est le Pardonneur, le Compatissant. Ceux qui se repentent sont célébrés dans le Coran. Donc pourquoi empêcher un acte si louable ? Comment peut-on ne pas rechercher le pardon de Dieu ? Comment peut-on ignorer le verset de Dieu “ … c’est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.” (Coran, 2 : 37) et priver autrui du regret et du pardon ?

Personne ne détient ce droit.

Dans un autre verset notre Seigneur révèle :

Sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés : d’eux Je reçois le repentir. Car c’est Moi, l’Accueillant au repentir, le Miséricordieux. (Coran, 2 : 160)

Ces individus nient bêtement que Dieu est le Miséricordieux et cherchent à imposer leurs propres hadiths fabriqués et contredisent directement le Coran.

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